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🌟Quitter un chemin😇

  • Photo du rédacteur: Habiba
    Habiba
  • 10 mars 2020
  • 2 min de lecture

[Pensée écrite le 10 mars sur un de mes comptes Instagram, je compte m’en défaire totalement, à terme...] C’était le 19 mai 2019, je me lançais sur les sentiers du célèbre Pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, à l’époque, dès que l’idée m’est venue en tête (suite à une première guérison miraculeuse et spectaculaire, obtenue par l’intercession de Ste Thérèse de Lisieux en avril 2019), je m’étais convaincue d’aller jusqu’à St Jacques de Compostelle, voire même au-delà, après les premiers jours de marche, seule, sur un des sentiers les moins empruntés (j’ai croisé en tout 3 pèlerins pendant plus de 350km...), arrivée à proximité de Poitiers, après de lourdes épreuves et de profonds enseignements, je suis « rentrée », j’ai expérimenté ce qu’on appelle un « retour aux sources », car, guidée par mon intuition, je ne suis pas retournée vivre à Versailles, où j’étais alors installée avec la personne que j’aime depuis toujours et avec qui je suis en ménage depuis 10 ans maintenant ! Non, je suis partie m’installer en bord de Seine, cette déesse qui me berce chaque jour et nuit, à Rouen, là où j’ai grandi depuis mon arrivée en France, toute petite... Rouen, « la plus belle ville du monde » comme on l’appelle avec un ami qui l’a fuie, comme moi il y a plusieurs années...


Je pensais venir ici sur mes terres normandes pour une raison précise, que mon conscient ne connaissait pas. J’avais décidé de me fier entièrement à mon intuition, aidée par les cartes (tarot et oracles) et par mon fidèle et fier pendule...


Ce pèlerinage-là, en terres très connues a été de loin le plus difficile pour moi, plus encore que celui que j’ai entrepris (là aussi sur un « coup de tête » le 4 décembre à destination de la Sainte Baume, appelée par la noble Madeleine, celle qui m’a initiée, adoubée, et aimée, comme un père et une mère. Celle grâce à qui j’ai appris à m’Aimer, moi Aimée - traduction littérale de mon prénom Habiba - حبيبة - et donc à Aimer de manière inconditionnelle (pléonasme, car « aimer » c’est nécessairement sans condition😇).


La semaine dernière j’ai donc compris pourquoi je n’arrivais pas à retourner sur les sentiers menant à Saint Jacques de Compostelle.


Je me suis souvenue ce que j’avais dit à cette femme, à la Cathédrale Saint Martin de Tours, lorsqu’elle tamponna ma #credentiale en me demandant jusqu’où j’avais prévu d’aller dans mon pèlerinage. Je lui ai répondu, sans le mesurer vraiment à ce moment-là : « j’irai là jusqu’où Dieu me mènera ».


Aujourd’hui cette phrase résonne tellement en moi, je suis partie le 19 mai 2019, au pied de la Tour Saint Jacques à Paris, sous la pluie battante de mes larmes. J’étais à la recherche de preuves à donner à Dieu de l’intérêt qu’il avait eu à m’avoir accordé cette guérison. J’étais alors apprentie-pèlerine, je me battais contre moi-même, contre mon passé... aujourd’hui, le voilà pèlerine à temps plein, prêtresse, vestale, je ne suis plus sur un chemin menant à un lieu géographique, je suis sur Le Chemin, qui mène à tout, le mien ! أمين و الحمدالله


Buen Camino


 
 
 

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